J'ai lu " L'Ombre du vent"

Quatrième de couverture :

Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant est ainsi convié par son père à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y "adopter" un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets " enterrés dans l'âme de la ville" : L'Ombre du vent.

 Avec ce tableau historique, roman d'apprentissage évoquant les émois de l'adolescence, récit fantastique où les mystères s'emboîtent comme des poupés russes, Carlos Ruyz Zafon mêle inextricablement la littérature et la vie.

Mon avis :

Bluffée, je suis bluffée. Même si l'engouement de la libraire ne peut laisser quiconque indifférent ( la preuve: j'ai suivi ses conseils), même si l'image d'un cimetière de livres oubliés sort du commun, ce roman cache bien son jeu.

 Après une centaine de pages assez tranquilles, tout bascule. Les protagonistes se multiplient, entraînant avec eux bon nombre d'anecdotes et de secrets, les aventures se suivent et se chevauchent sans répit, les révélations pointent le bout de leur nez telle une tempête de neige qui s'amplifie à l'ombre du vent . 600 pages qui se lisent en un clin d'oeil, 600 pages qui permettent d'oublier la tristesse de novembre .

Extrait :

Béa prétend que l'art de la lecture meurt de mort lente, que c'est un rituel intime, qu'un livre est un miroir où nous trouvons seulement ce que nous portons déjà en nous, que lire est engager son esprit et son âme, des biens qui se font de plus en plus rares. ( P.632)

Comments

[myriam]

je l'ai déjà lu et j'avais aimé ce livre moi aussi!
bises et bonne fin de vacances!

[Luna]

c'est tentant !