J'ai lu " Un aller simple"
Résumé :
Aziz ne s'appelle pas vraiment Aziz, Aziz n'est pas vraiment marocain, Aziz n'est pas vraiment sans- papier. C'est juste qu'il a été trouvé dans une voiture par des sans- papiers qui lui ont fait des faux- papiers, créé une fausse famille, donné une fausse identité. Il aurait pu vivre toute sa vie à Marseille, volant des auto-radios, vivant dans sa cité, épousant même Lila !
Mais c'était sans compter la nouvelle mesure prise par le gouvernement, renvoyer des sans- papiers dans leur pays et les aider à s'y installer . C'est Jean-Pierre Schneider, petit fonctionnaire, quitté par sa femme et déjà remplacé, qui endosse bien malgré lui le rôle d'attaché humanitaire. Tous les deux vont devoir se frayer un chemin, une vie dans ce pays avec lequel ni l'un ni l'autre n'a un lien de parenté.
Avis :
Parce que j'ai lu " La vie interdite"; j'ai eu envie de connaître davantage Didier van Cauwelaert .
"Un aller simple" est à première vue un roman totalement différent du précédent. Et pourtant !
J'ai eu un peu de mal à me plonger dans les premières pages, même si j'aDoooOre la ville de Marseille, son port, ses places, ses plages, ses odeurs, ses magasins, son équipe, son climat, son ambiance, j'ai eu du mal à m'intéresser à Aziz. Et puis le roman a basculé,tout comme le destin des protagonistes quittant Marseille pour le Maroc, délaissant la réalité au profit de l'imaginaire, abandonnant la tristesse pour une leur d'espoir ...
C'est triste, c'est gai, c'est dûr, c'est dangereux, c'est loufoque, c'est angoissant, mais c'est ça aussi la vie.